La main, porteuse de nombreuses symboliques, permet le contact avec autrui par le toucher et par tout ce qui fait partie du langage corporel non verbal.

À bouts de bras est une collection personnelle, sensible et maniaque de mains concrétisant une envie naïve d’enfant de garder de manière littérale auprès de soi un morceau des personnes qui sont les plus chères.

En recréant une archéologie fictive, il est question de gestion de la mémoire, d’ordonner des souvenirs et de les rendre palpables. En usant et abusant du pouvoir de la photographie, témoignage d’un réel et qui fige le présent, les échantillons d’images deviennent des objets à conserver.