La tête d’Anja roule vers Istanbul. Un corps qui se désintègre, les restes qui déguerpissent à l’autre bout du continent, ça paraît peu enviable. D’ailleurs, la plupart du temps, ça lui fait peur, elle en fait des cauchemars. Mais parfois, la fuite se transforme en mirage, en rêverie. Parce que si elle reste, elle risque de tomber sur son oncle qui sort de prison. Et puis le Bosphore, c’est un bel endroit pour mourir.