Le travail de Pietro Paolo Boccio vise à rendre visible le sédiment en tant que trace essentielle de l’action. Il expérimente des stratégies qui démantèlent visuellement les liens logiques des récits entre l’expérience et la mémoire, en brisant la surface pour voir le fond. Exploiter les limites de la perte de la forme pour dépasser toute idée stéréotypée de la réalité. Utiliser de multiples techniques artistiques liées au processus de dématérialisation de l’état d’origine, à la métamorphose infinie de la forme jusqu’à la dissolution finale de celle-ci. Ces expériences ont été menées au cours des deux dernières années entre Rome et Bruxelles. L’œuvre est composée et conçue comme une installation dans laquelle différents langages visuels sont mis en dialogue, tout en étant sous-tendus par le même fil conceptuel. Les vidéos, les peintures, les lithographies et les éléments plastiques non seulement dialoguent entre eux, mais sont placés dans la salle d’exposition, incorporant l’environnement architectural comme partie intégrante, de sorte qu’avec la lumière et les sons émis par les vidéos, tout contribue intégralement à l’installation.